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  • Anne Romé | anne@mediationcdc.fr
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REFERENCES

La Communication Non Violente
Le processus de la Communication Non Violente mis au point par Marshall B. Rosenberg, nous permet de :

  • repérer ce qui, dans notre manière de penser et de communiquer, bloque et génère la violence ou, au contraire facilite la communication et désamorce les conflits.
  • développer nos capacités à clarifier ce que nous vivons et à exprimer des demandes claires.
  • apprendre à « décoder » l’agressivité de manière à rétablir ou instaurer un dialogue où chacun se sent reconnu. La CNV propose une manière de communiquer simple et concrète par laquelle chacun-e prend soin de ses émotions et de ses besoins ; il-elle trouve alors plaisir à écouter les émotions et satisfaire les besoins des autres. Elle réveille le plaisir naturel de coopérer, que ce soit en milieu professionnel, social ou familial.

L’Internal Family System
Nos personnalités sont composées de toutes sortes d’aspects, ou parties très différentes. Mais beaucoup d’entre nous n’ont pas le contrôle sur ces aspects de notre personnalité.
Nous réagissons souvent de façon automatique aux situations du monde extérieur. Quelquefois nos réactions sont adaptées et parfois elles nous occasionnent des difficultés.
Le modèle Internal Family Systems est un nouveau modèle de psychothérapie qui a évolué au cours des vingt-cinq ans passés pour devenir un modèle global s’appliquant aussi bien aux personnes (adultes, enfants et adolescents) qu’aux couples et aux familles. Ce modèle représente une synthèse de deux paradigmes existants : l’approche systémique et l’approche basée sur la multiplicité du psychisme.
Cette idée de multiplicité est également au centre d’autres modèles comme en analyse transactionnelle (les « états du moi ») et la psychosynthèse (« les sous-personnalités »), et a fait son apparition dans le modèle cognitivo-comportemental (« schémas »). Cependant, avant l’apparition du modèle Internal Family SystemsSM, la façon dont ces parts intérieures fonctionnaient en relation les unes avec les autres, n’avait pas fait l’objet d’attention particulière.
Du fait de sa formation première en thérapie systémique, Richard Schwartz, psychothérapeuthe américain, s’est mis à observer les séquences d’interactions intrapsychiques de la même façon qu’il avait coutume de le faire avec les membres d’une famille. Il remarqua que les sous-personnalités (appelées « parties » dans le modèle Internal Family SystemsSM) étaient engagées dans des rôles types retrouvés d’une personne à l’autre. Elles établissaient à l’intérieur du psychisme, les mêmes schémas d’interaction que ceux qui étaient fréquemment observés entre les membres d’une même famille. Il a constaté que ces rôles et ces schémas relationnels n’étaient pas figés et pouvaient évoluer à la faveur d’interventions prudentes et respectueuses. Il a commencé à se représenter le psychisme comme une famille intérieure et a entreprit d’appliquer à celle-ci les techniques qu’il employait en tant que thérapeute familial.

Une autre caractéristique de l’approche IFS est qu’elle fait partie des méthodes qui activent la neuroplasticité (Capacité qu’ont les neurones de se modifier tout au long de la vie.). Elle permet au cerveau de se libérer des mémoires traumatiques. Il s’agit de traiter les troubles psychiques au niveau de leur racine émotionnelle, même si l’approche IFS a vocation à traiter aussi, de façon plus large, les systèmes de croyances. Il jetait ainsi les bases d’une nouvelle forme de psychothérapie.

Les principes de base du modèle IFS
1. Le psychisme est constitué d’un grand nombre de sous-personnalités appelées « parties ».
2. Chacun dispose d’un Self intact malgré les expériences de la vie y compris les plus difficiles ; le Self est destiné à remplir le rôle de leader du système psychique de chaque personne.
3. Chaque partie, a une intention positive pour la personne, y compris lorsque son rôle se révèle destructeur. Il n’existe pas de partie « mauvaise » par essence, ou mal intentionnée. Le but de la thérapie n’est pas d’éliminer les parties mais de les aider à revenir à leur nature, à retrouver leur rôle préféré.
4. Au cours de notre développement psychique, nos parties se développent et forment un système complexe d’interactions les unes avec les autres ; la théorie des systèmes s’applique au système psychique intérieur. Lorsque le système intérieur est réorganisé, les parties peuvent se transformer rapidement.
5. Les changements du système intérieur influencent les changements du système externe et vice versa. Il en résulte qu’il est nécessaire d’évaluer les niveaux des systèmes à la fois externe et intérieur au moment de commencer et au cours d’une thérapie, pour évaluer à quel niveau systémique il est le plus opportun de travailler.

La Théorie Polyvagale
Le Dr. Stephen Porges, qui a développé la Théorie Polyvagale, a identifié un ordre biologique de réponses humaines qui s’applique à toutes les expériences humaines. Nous venons au monde en étant conçus pour nous connecter. Dès notre premier souffle, nous nous embarquons dans une quête qui durera toute notre vie: nous sentir en sécurité dans notre corps, dans notre environnement et dans nos relations avec les autres. Le système nerveux autonome est notre système de surveillance personnel, toujours sur ses gardes, toujours à se demander «Suis-je en sécurité?». Son but est de nous protéger en évaluant la sécurité et le risque, en écoutant à chaque instant ce qui se passe dans notre corps et autour de lui, ainsi qu’au niveau des liens que nous avons avec les autres. Cette écoute attentive se produit bien en profondeur, loin de la pensée et de notre contrôle conscient. Le Dr. Porges, comprenant qu’il ne s’agissait pas d’une conscience venant de la per-ception, a inventé le terme «neuroception», qui décrit la manière qu’a notre système nerveux autonome de rechercher des indices de sécurité, de danger et de menace vitale sans impliquer les parties conscientes de notre cerveau. Comme nous les humains, sommes des êtres créateurs de sens et de signification, ce qui survient au départ sous la forme d’une expérience ineffable de la neuroception devient le moteur de la création d’un récit qui modèle notre vie quotidienne.

Mon approche de l’analyse de pratique professionnelle
L’analyse de pratique est un espace de ressources. J’utilise la Communication Non Violente* comme processus permettant l’expression de chacun avec bienveillance dans le groupe. J’utilise également l’Internal Family System* pour interroger l’impact des situations vécues par les salariés sur leur système intérieur ou celui des publics avec lesquels ils travaillent et apporter des solutions durables.
Ainsi chaque participant peut devenir une ressource pour les autres membres dans un cadre sécurisant et créatif.
Je commence par présenter les conditions dans lesquelles l’ADP peut se dérouler en toute sécurité : règles de fonctionnement (confidentialité, non jugement, impartialité…). Après validation de ces règles par le groupe, je propose un tour de cercle pour que chacun puisse exprimer comment il se sent et s’il a quelque chose à partager au groupe.
Le groupe choisi les cas à travailler dans l’espace proposé. Si tous les cas ne peuvent être analysés le jour même, ils peuvent être mis à l’ordre du jour de la prochaine rencontre.
Plusieurs moyens peuvent être utilisés pour travailler sur les fragments d’expériences choisies : mise en situation, mise en perspective…toujours en lien avec ce que le groupe est en mesure de vivre sur cet instant présent.
Des solutions peuvent ainsi être trouvées grâce à la créativité du groupe soutenu par des méthodes sécurisantes et adaptées aux situations, ainsi que des apports théoriques et pratiques liés à mon expérience et à ma formation.

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